Le pouvoir d’achat est la première préoccupation des salariés et celle-ci a pour cause l’explosion des tarifs de l’énergie : + 60% pour le gaz en un an et + 25% pour les carburants. Ces hausses ont une incidence directe sur l‘électricité et les biens de consommation. Les prix ne cessent de flamber et pénalisent chacun de nous : l’inflation est de retour et elle ne doit plus continuer à être sous-estimée par les décideurs. Une augmentation des salaires est une mesure de justice sociale.
En février, les prix ont augmenté de 3,6% sur 12 mois glissants selon les données publiées par l’INSEE. Une hausse bien au-dessus des 2 % accordés lors des comités de salaires, pour les plus « chanceux » qui auront attendu 4 ou 5 ans pour y avoir droit. Nul besoin d’être doué en maths pour voir le problème. Nous nous appauvrissons. Le taux des augmentations se négocie chaque année avec les organisations syndicales majoritaires. C’est à ce moment-là que nous pourrons peser sur la décision si vous nous accordez votre voix!
Entre des augmentations de salaires qui souvent se comptent sur les deux ou trois doigts d’une main par service et l’inflation actuelle, nous demandons comme première mesure :
une augmentation générale des salaires afin de maintenir le pouvoir d’achat sur le long terme est la seule mesure de justice sociale. C’est possible ! Cela s’est déjà fait par le passé !
France Télévisions a supprimé des emplois avec la mise en place de la RCC et en même temps nous avons accru notre productivité : ce gain de valeur doit être partagé sous la forme d’une hausse du revenu des salariés.
Nous demandons également que la valeur du ticket restaurant soit portée à 9,48 €, soit la valeur maximale ouvrant droit aux exonérations de Sécurité Sociale.
PTA, nouveaux entrants et reconversions professionnelles
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- Les personnels administratifs et techniques ont vu leur prime de fin d’année intégrée au salaire en 2014. Pour les bas salaires cela représentait un 13è mois. Quid des salaires de tous les nouveaux embauchés depuis 2014 qui commencent en début de grille ? France Télévisions a réussi le tour de force de diminuer les salaires à l’embauche. Nous nous élevons fermement contre cette mesure devenue perverse et demandons la mise en place d’un 13è mois pour les personnels techniques et administratifs.
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- Même manipulation avec le même le résultat pour la prime sur les Unités de Compétences Complémentaires intégrée au salaire. Une mesure injuste pour les nouveaux entrants qui se voient recrutés sur des fiches de postes « élargies » avec de multiples compétences et au niveau minimum de la grille, sans reconnaissance de leur polyvalence. Les compétences des salariés doivent financièrement valorisées et le salaire réévalué.
- Les salariés qui s’engagent dans une reconversion professionnelle sont une opportunité pour l‘entreprise au titre de leur capacité à entreprendre de se lancer dans de nouveaux métiers. Or, aujourd’hui la direction leur donne le sentiment qu’il s’agit d’une faveur, dénigrant de fait tout ce qu’ils ont pu faire auparavant dans l’entreprise. Non seulement, ils doivent accepter un salaire inférieur à celui de leurs nouveaux collègues mais en plus pour les PTA devenus journalistes, l’ancienneté est tout simplement effacée. A titre d’exemple, un technicien qui aurait travaillé 20 ans à France Télévisions avant de devenir journaliste se retrouve avec une ancienneté remise à zéro ! Cela a pour conséquence, une perte de priorité lors des mobilités, des promotions ou d’évaluation lors des comités de salaires. Ces salariés doivent bénéficier d’une augmentation de salaire et du maintien de leur ancienneté entreprise.
Un salaire c’est aussi pour se loger
Dans les grandes agglomérations, la flambée des loyers immobiliers entraine une dépense conséquente qui pèse sur les budgets. Dans les plus petites villes, le développement du télétravail génère un déplacement de population avec pour conséquence une pression sur l’offre de logement et une augmentation des prix.
L’UNSA agira pour que les salariés puissent avoir accès en toute équité au logement social qui existe en région ainsi qu’aux dispositifs favorisant l’accès à la propriété.