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28 juin 2022 : L’audiovisuel public n’est pas une option !

Venus de l’INA , des régions, de Radio France, d’outremer, de France Média Monde et du siège de France Télévisions, 2000 salariés de l’audiovisuel public réunis aujourd’hui devant l’assemblée nationale pour défendre la redevance et un financement pérenne.

Devant la représentation publique, l’UNSA  et l’intersyndicale de l’audiovisuel public font passer le message suivant :

L’audiovisuel public est un patrimoine vivant qui appartient à la nation toute entière. Le pouvoir et ses représentants ont la charge de le protéger et de le développer pour le bien commun.
L’enjeu du débat sur la redevance va au-delà du financement de l’audiovisuel public. Il s’agit de rendre accessible à tous les français, et au-delà à travers le monde, une voix différente, originale, libre.
Fiction, information, sport, divertissement, numérique : affaiblir durablement, irrémédiablement, l’audiovisuel public dans un monde qui cherche de nouveaux repères, c’est prendre le risque de laisser tous les populismes et les producteurs de fake news, se répandre sans barrières, sans contradiction, sans vérification dans les esprits.

Dans un monde impacté par les technologies numériques, tous les salariés de l’audiovisuel public sont contraints depuis plus de 20 ans maintenant à de perpétuelles adaptations. Les réformes ne nous font pas peur, pour peu qu’elles soient menées par des professionnels et pas uniquement financées sur le dos des salariés.

Ce petit cadeau fiscal qu’est la suppression de la redevance, s’il n’est pas compensé par une mesure pérenne de financement et des budgets soutenables, portera un coup irréparable à un acteur essentiel de la république, de la démocratie française.

L’UNSA appelle les élus, le gouvernement, le chef de l’État à se saisir du dossier et à garantir à l’audiovisuel public les moyens de remplir ses nombreuses missions, auxquelles une immense majorité des Français sont intimement attachés.